Pour la deuxième fois de son histoire, l’équipe de France de Coupe Davis recevra en septembre son adversaire, la Serbie, sur la terre battue du stade du Losc transformée pour l’occasion.
Des cinq villes en lice pour recevoir la demi-finale de Coupe Davis entre la France et la Serbie les 15, 16 et 17 septembre, à savoir Nantes, Le Touquet, Montpellier, Marseille et Lille, il n’en restait plus que deux ces dernières heures, les deux dernières. C’est finalement Lille qui l’a emporté ou plutôt Villeneuve d’Ascq, la commune limitrophe où se trouve le Stade Pierre-Mauroy, qui sera transformé en enceinte capable d’accueillir plus de 27.000 spectateurs par le soulèvement d’une moitié de la pelouse utilisée habituellement par le Losc.
L’OM trop bien classé…
Trancher entre ces deux possibilités fut «un véritable dilemme», a confié le président de la FFT Bernard Giudicelli mardi en annonçant ce choix lors d’un Facebook Live. Il a rappelé «la passion» de la cité phocéenne et «la volonté de jouer au Vélodrome» mais a également évoqué «une raison très sportive» qui a fait pencher la balance en faveur de Lille : l’OM, sixième en Ligue 1 avec six points d’avance sur son poursuivant immédiat, est en passe de jouer l’Europa League, or l’éventuelle tenue d’un match européen mi-septembre ne donnait «pas l’assurance d’accueillir la rencontre» de Coupe Davis.
Le toit devrait rester ouvert
Bernard Giudicelli a également précisé que les candidatures de Nantes et Montpellier n’avaient pas été retenues car les deux métropoles proposaient des candidatures indoor, alors que le staff de l’équipe de France avait la volonté de jouer en terre battue extérieure. Ce qui signifie que le toit du stade du Losc, onzième de L1 et qui ne sera pas européen, ne devrait pas être fermé, contrairement à la première expérience des Bleus à Lille, la finale perdue face à la Suisse (3-1) en 2014 lors d’un mois de novembre autrement plus froid.
Pourquoi pas Roland-Garros ?
Interrogé sur la possibilité de jouer à Paris, le président de la FFT a répondu que le court Suzanne-Lenglen «sera en travaux» et qu’il fallait «permettre à toutes les régions de vibrer pour une épreuve de ce niveau».
source : lequipe.frOriginal Article