Les derniers événements qui ont secoué les Balkans et dont les Albanais sont les principaux protagonistes ne s’orientent pas vers une normalisation et un apaisement de la région ni vers une paix durable. L’histoire de la « Grande Albanie », il y a encore quelques années, était un thème tabou et dont on en discutait que dans les cercles fermés albanais, est devenue le sujet de conversation principal dans les Balkans et ailleurs.
Rappelons que les Albanais, au début du 20ème siècle, étaient un peuple vivant en tribu. Jusqu’au 17ème siècle, ils vivaient dans les montagnes de l’actuelle Albanie. Ce n’est seulement qu’après la première grande migration des Serbes qu’ils vont venir occuper les plaines du Kosovo et de la Métochie, régions abandonnées par une partie de la population serbe (note du traducteur : ce fût la première épuration ethnique des Serbes du Kosovo et de la Métochie planifiée de la part de l’Empire Austro-Hongrois par le déplacement de ces derniers vers les confins militiares en Dalmatie).
A partir de ce moment, commence une persécution et une oppression systématique des Serbes qui sont restés au Kosovo ; le but des Albanais étant la création d’une « Grande Albanie » dont ce terme a été utilisé pour la première fois lors de la Ligue de Prizren en 1878.
La « Grande Albanie », concept irrédentiste, considérée comme étant le berceau national d’une majorité d’Albanais et basée sur la présence actuelle ou historique d’Albanais dans cette région.
Jusqu’à la fin du 20ème siècle, ils n’ont pas pu réaliser leur but de conquête parce que les pays voisins dans les Balkans, de confession orthodoxe, et pour lesquels les Albanais avaient aussi des prétentions d’envahissements, sortent gagnants des deux guerres mondiales.
Profitant de la situation de guerre lors de la dissolution de la Yougoslavie, dans les années 90, l’histoire de la « Grande Albanie » revient dans l’actualité. Aidés par les Occidentaux, les Albanais participent au démantèlement de la Yougoslavie et de la Serbie. Très rapidement, sont formées des forces paramilitaires au sein même du Kosovo et de la Métochie et avec l’aide de l’Occident et de la diaspora albanaise, ils s’arment et se préparent à la guerre.
C’est au Kosovo et en Métochie, que les Albanais créent l’UCK (Armée de Libération du Kosovo) qui réalisera des actions terroristes contre la police, l’armée et les civils.
Dans un monde civilisé, cela s’appelle du terrorisme, mais pour cette partie du monde, l’Occident a qualifié les actions de l’UCK comme étant une lutte légitime pour la liberté, aidant les Albanais aussi bien politiquement que militairement.
Après l’accord de Kumanovo et le retrait de l’armée et de la police serbe du Kosovo et de la Métochie ainsi que le déplacement d’un grand nombre de Serbes de la partie sud de la rivière Ibar, les Albanais commencent à croire de plus en plus au rêve d’une « Grande Albanie ».
Armés et soutenus par des pays extérieurs, les Albanais commencent des combats en 2000-2001, dans le sud de la Serbie et en Macédoine avec l’espoir de pouvoir répéter le scénario du Kosovo en volant et en revendiquant des parties de territoires d’états souverains où se trouve une population majoritairement albanaise.
Ces événements ont permis aux Albanais de renforcer leur positions au Kosovo et en Métochie auprès des institutions internationales et de proclamer de façon unilatérale l’indépendance de cette région, proclamation qui n’est pas reconnue à ce jour par l’ONU.
Cela ne se fera jamais tant qu’existera la Serbie et la nation Serbe.
Le comportement barbare des Albanais n’a qu’un seul but celui de s’approprier tout ce qui est serbe au Kosovo et en Métochie. Ils ont tenté, par diverses manœuvres et malversations, de falsifier l’Histoire, allant jusqu’à proclamer les monastères et églises serbes comme étant les leurs. Chose étonnante, puisque les Albanais, en 2004 lors du pogrom, ont détruit consciencieusement beaucoup de monastères et d’églises serbes.
Les derniers événements montrent que rien ne relève du hasard mais que tout est bien planifié. On attend juste les Migs de l’Ouest et des USA pour passer à l’action. Les Albanais savent parfaitement comment faire. Tout d’abord, il y a quelques mois, des pressions ont été exercées sur le Monténégro à cause de la démarcation de la « frontière » avec le Kosovo, ce qui a provoqué de graves menaces de conflits si le Monténégro ne répondait pas favorablement aux exigences des Albanais. Puis, il y a eu cette farce française concernant Haradinaj où les autorités françaises et la justice ont eu un comportements purement démagogue et politique, libérant ce terroriste et assassin de toute culpabilité et en même se moquant des victimes disparues, assassinées par Haradinaj. Personne à l’Ouest n’a relevé et ne s’est manifesté lorsque Haradinaj a dit que s’il était extradé vers la Serbie ce serait un appel à la guerre ni même lors de son arrivée à Pristina lorsqu’il déclare que les Croates lors de l’opération « tempête » avaient su comment faire avec les Serbes. Relevons la remarque, entre autre, du Maire de la ville de Bujanovac, Jonuz Musliu, qui déclare ouvertement que son président est Rama et qu’il vit dans l’est du Kosovo, et non pas en Serbie. Bien évidemment, personne de l’Union européenne, ni aucun pays occidental n’a condamné cette déclaration. Hier soir, a été nommé à la présidence de l’Assemblée de Macédoine, de façon totalement inconstitutionnelle, l’Albanais Xhaferi, ancien commandant de l’ « ANA » qui a entamé l’hymne national albanais avec ses conseillers après sa nomination. Cette situation a provoqué la colère des Macédoniens qui ont pris d’assaut le bâtiment et blessé le politicien pro-occidental Zoran Zaev avec qui Xhaferi a fait une coalition, ainsi que l’Albanais Zijadin Sela, député, qui a été blessé plus grièvement. Le message des Albanais en Macédoine est une menace de guerre si ce dernier succombait à ses blessures.
La « Grande Albanie » n’est plus un sujet à traiter à la légère. Tout ce que les Albanais font, est facilité par les grandes puissances dont l’intérêt est la réalisation du rêve albanais grâce auquel ces mêmes puissances pourront atteindre et réaliser leur objectifs dans les Balkans.
On se pose la question, qui a intérêt de créer un grand pays musulman en Europe?
Les nations orthodoxes, la Serbie, la Macédoine, le Monténégro et la Grèce devraient mener une lutte commune contre les prétentions albanaises qui se sont particulièrement intensifiées ces jours ci, mais aussi contre le généreux soutien de l’Occident, qui est tout autant complice de cette entreprise criminelle.